Enfin, presque

Archive for février, 2017

La franchise de fast-food américaine a érigé un panneau publicitaire plein de dérision à Arras, surfant sur le cliché d’une ville triste où un burger viendrait égayer la morne existence de ses habitants. On espère que les Arrageois ont le sens de l’humour. A Arras, dans le Pas-de-Calais, l’enseigne Burger King va ouvrir un restaurant le 17 mars et remplacera le Quick du quartier du Val de Scarpe, selon La Voix du Nord. La chaîne de fast-food, qui a racheté son concurrent en 2015, est connue pour ses pubs décalées. Cette fois-ci, Burger King a annoncé sa venue par une affiche publicitaire en centre-ville, ainsi rédigée: « Prochainement à Arras, Burger King. Votre dépression touche à sa fin. » Une punchline qui renvoie aux clichés liés à la supposée morne ambiance d’une ville du nord et à la torpeur de ses résidents. Florent Derue, un jeune Arrageois conseiller en communication, est tombé dessus en se baladant. « Franchement, j’ai pris ça sur le ton de l’humour. Ça ne veut pas dire qu’il faille prendre la dépression à la légère, mais je ne pense pas que c’était l’objectif de Burger King sur cette pub », dit-il à L’Express. Contactée, la mairie dit ne rien savoir de cette affiche. Et cela ne fait pas beaucoup rire notre interlocuteur: « Nous sommes une ville qui bouge, on n’est pas en dépression! » nous dit-on. La ville s’est par la suite fendue d’un tweet amusé: « Dépression ? Vous allez vous y faire… on a tout pour être heureux à #Arras.Bienvenue chez nous. » Contacté, un responsable de la communication de l’enseigne joue l’apaisement. « Depuis son retour en France, Burger King a adopté un ton de communication un peu ‘poil à gratter’, mais dont le but n’est vraiment pas d’être blessant », dit-il, ajoutant que c’est particulièrement le cas des communications faites avant l’ouverture d’un restaurant, « qui visent à faire rire du fait que tout le monde n’a pas la chance d’avoir un Burger King dans sa ville ». Enfin, « la ‘déprime’ n’est pas liée au fait d’habiter à Arras, mais au fait que, jusqu’à maintenant, il n’y avait pas de Burger King ici et qu’il y a de quoi déprimer quand on aime se faire plaisir en mangeant un bon burger. »

Le bulletin périodique à compter de juillet 1911. Elle adopte une devise « Via Vita »13, synthèse de confiance dans le progrès technique et d’ambitions de fraternité. Un prix 14 tri-annuel est institué afin de récompenser le « meilleur ouvrage ou la meilleure contribution ayant pour objet de favoriser les progrès dans la construction, l’entretien, la circulation ou l’exploitation de la route ». Organisé du 23 au 27 juin, ce congrès a un grand succès : près de 3800 participants, 44 pays représentés. Une exposition annexée au congrès a lieu. Commençant à organiser son travail au-delà de la préparation et de la tenue des congrès mondiaux, l’AIPCR se dote d’une commission de la « Terminologie » avec des membres de langues française, anglaise et allemande. Munich a été choisie comme lieu du congrès suivant en 1916. L’AIPCR prépare concrètement sa tenue jusqu’en mai 1914. Puis la guerre éclate. Le bulletin de l’AIPCR cesse de paraître. Les routes et les véhicules motorisés se sont révélés stratégiques dans l’évolution du conflit. L’AIPCR constate avec un certain désenchantement que sa devise « Via Vita » a été mise à mal. L’issue du conflit mondial a modifié profondément les rapports internationaux.

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