Enfin, presque

Archive for avril, 2018

Comme il n’est pas toujours facile de se renouveler, en matière de cuisine, je vous livre ici un plat que j’ai découvert lors d’un cours de cuisine, il y a maintenant deux mois de cela. Autant vous dire que j’ai amplement eu le temps d’en expérimenter différentes versions, et d’en apprécier le résultat… ainsi que mes invités, qui ont appris à se ruer dessus dès qu’il apparaissait à table ! 🙂 Je vous présente : le mititei !
Mititei est le nom d’un des plats typiques de la Roumanie. Ce sont des boulettes de viande épicées et grillées, préparées habituellement à partir de boeuf haché, parfois mélangé avec du mouton ou du porc. Les mititei seraient la création d’un restaurant à Bucarest, La Lordachi, réputé pour ses saucisses. La légende raconte qu’un soir de grande affluence, les cuisiniers, à court de boyau pour embosser la viande à saucisse, la roulèrent en boulettes puis la grillèrent.
Au-delà du caractère peu scrupuleux du restaurant, c’est le mets lui-même qui est intéressant. La viande est mélangée à de l’oignon, de l’ail, de l’huile d’olive, du sel, du poivre et du bicarbonate de soude. Souvent, on ajoute du paprika, du thym, des graines de carvi, de la marjolaine, du piment de la Jamaïque, du cumin ou du piment rouge. Autant dire qu’il y a de quoi expérimenter, en ingrédients comme en dosages !
Le mélange pétri est façonné en forme de petits cylindres qui sont réfrigérés pendant plusieurs heures, puis grillés jusqu’à ce qu’ils soient bien saisis. Les mititei sont dégustées de préférence avec des petits légumes macérés dans du vinaigre ou avec de la moutarde dans un petit pain, arrosées d’une bonne bière. Elles sont également délicieuses accompagnées de pommes de terre ou d’un riz pilaf.
Juteuses et tendres, les mititei ont une saveur épicée ou aillée, en fonction des assaisonnements utilisés. Je peux vous dire d’expérience qu’ils remportent un franc succès et font l’objet d’une razzia dès qu’ils sont posés sur la table !
Attention cependant à ne pas employer une viande trop maigre dans leur composition, pour éviter que les mititei ne se déssèchent. En dehors de cela, il semble difficile de les rater, ce qui les rend indispensables à mes yeux. Si je prends des cours de cuisine, il n’est pas rare que je manque encore mes plats. Avoir une valeur sûre pour un repas est donc bien commode ! Retrouvez plus de renseignements sur l’organisateur de ce de atelier de cuisine au Ritz.

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Afin de garantir la salubrité de l’eau de consommation, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) préconise depuis 2004 la mise en œuvre d’un « Plan de Sécurité Sanitaire des Eaux » (PSSE) pour la gestion des risques liés à la fourniture en eau potable. Cet outil permet de façon systématique, d’identifier et de traiter les menaces qui pèsent sur l’approvisionnement, du captage au consommateur. Cet outil est la référence utilisée dans le monde entier pour mettre en place des plans d’intervention. Un forum a été organisé en août 2014 par le CHSP-Direction de la Santé avec l’aide d’experts de l’OMS et du Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS) et le retour d’expérience des représentants de pays du Pacifique (Tonga, Vanuatu, Fidji, Cook, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna) pour présenter cette méthode aux communes. De nombreux maires ont montré une volonté forte pour la mise en place de ces PSSE dans leur commune pour fin 2015. Une formation organisée par le CHSP-Direction de la Santé et délivrée par un expert de NouvelleZélande (M. John DENNIS) s’est ensuite déroulée en décembre 2014. Elle avait pour objectif de former les différents acteurs polynésiens (communes, société d’exploitation, autorité sanitaire) à l’élaboration d’un PSSE. La mise en place des PSSE en Polynésie française en est à ses débuts, ainsi 3 communes Bora Bora, Papeete et Pirae ont élaboré leur PSSE et l’ont présenté en décembre 2015 au CHSP qui les a validés. En 2017, la commune de Moorea a également établi son PSSE. Ces 4 PSSE ont été rédigés par la Polynésienne des Eaux. A noter que la commune de Tumaraa a également rédigé une ébauche de son PSSE en 2017. Dans la continuité du projet PAPE, il est à espérer l’élaboration des PSSE et que leur mise en place viendra soutenir l’amélioration de la qualité des eaux distribuées. Toutes les communes de la Polynésie française ont pris conscience de l’importance de fournir de l’eau potable à leurs administrés. Elles sont encore nombreuses à ne pas pouvoir fournir de l’eau en quantité et en qualité à leurs administrés. Le pourcentage de la population de la Polynésie française ayant accès à l’eau potable est passé de 13 % en 2007 à 59 % en 2017. Il convient de remarquer que les efforts conjugués du Pays, de l’Etat, des communes et de tous les partenaires concernés, durant ces dernières années, ont contribué à une amélioration sensible de la qualité des eaux de consommation humaine. Néanmoins, cela n’est pas encore suffisant, les efforts et les investissements financiers doivent donc se poursuivre afin que chaque commune puisse délivrer dans les meilleurs délais une eau potable à leur population.

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