Enfin, presque

Archive for juillet, 2018

Aujourd’hui, nous avons tendance à associer la conception de l’aile volante d’avions avec des avions furtifs comme le B-2 et le bombardier B-21 à venir. Mais la première aile volante alimentée par un avion à réaction a vu le jour il y a 70 ans, et elle n’a pas été conçue pour être furtive, mais plutôt pour surmonter le problème de la traînée. Le prototype de bombardier Northrop YB-49 «Flying Wing» a effectué des essais en vol avec l’Air Force pendant plusieurs années avant qu’un accident mortel et des problèmes de base ne l’annulent en 1949. Un documentaire de la fin des années 1940 montre l’optimisme conception que la compagnie d’aviation Northrop a tenté d’expliquer le nouveau bombardier YB-49 pour les masses. La vidéo est intéressante car elle ne mentionne pas une fois la furtivité ou la signature radar réduite du YB-49. C’est parce que le but de la conception sans queue était de réduire la traînée et augmenter l’efficacité de vol du bombardier, augmentant la vitesse et la gamme. Selon le narrateur, la conception de l’aile volante pourrait transporter une charge utile de 25 pour cent plus loin ou plus vite que conceptions conventionnelles. À l’époque, on connaissait peu les principes de la discrétion, c’est-à-dire façonner un avion pour réduire sa signature radar. Bien que Northrop ait remarqué que le YB-49 était plus difficile à voir au radar, il ne savait pas pourquoi. Il faudrait encore 30 ans avant qu’un avion ne soit conçu spécifiquement en tenant compte de la discrétion – le démonstrateur technologique Have Blue de Lockheed, qui mènerait au F-117A Stealth Fighter. Un point clé du documentaire est que les ingénieurs de Northrop (que le documentaire qualifie d ‘«hommes Northrop») ont réalisé que les avions conventionnels concentraient généralement leur cargaison à l’intérieur du fuselage, renforçant ainsi fortement le fuselage et les ailes. L’aile volante, d’autre part, répartirait la charge entre plusieurs cales, éliminant le besoin de renforcement. Ironiquement, c’est cette distribution de charge utile qui a condamné l’YB-49 comme un bombardier. L’YB-49 ne pouvait pas transporter une bombe individuelle pesant plus de 4 000 livres, mais la principale bombe nucléaire de l’époque, la Mark III, pesait 10 300 livres. Cela a disqualifié l’YB-49 pour la mission nucléaire, qui est allé à la place au Boeing B-47 de conception conventionnelle. Aujourd’hui, la tradition des ailes volantes se poursuit alors que Northrop (maintenant Northrop Grumman) travaille sur le bombardier lourd de la prochaine génération de l’Armée de l’Air, le B-21 Raider. Le Raider devrait entrer en service au milieu des années 2020. Davantage d’information est disponible sur le site de l’organisateur de ce vol en avion de chasse.

La loi du 29 janvier 1996 et son décret d’application du 24 juin de la même année modifient le panorama des services à domicile. L’agrément, créé en 1991 et réservé aux structures associatives, est ouvert aux entreprises commerciales. L’année 1996 voit également apparaitre le titre emploi service (TES) qui permet aux entreprises de financer en partie des services pour leurs salariés. La loi du 21 juillet 2001 crée l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) dont l’ambition est de renforcer la prise en charge des personnes en perte d’autonomie en leur permettant de bénéficier des aides nécessaires à l’accomplissement des actes de la vie courante. Les départements (conseils généraux) sont en charge de l’attribution et de la gestion de cette prestation sociale. La loi n° 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale introduit un nouvel article L. 312-1 dans le Code de l’action sociale et des familles, qui concerne toutes les structures du secteur de l’aide à domicile, à l’exclusion des établissements et services en direction des familles. Elle peut être résumée en quatre grandes orientations : – elle renforce le droit des « usagers », – elle donne un fondement légal à l’aide à domicile, qui n’en avait pas jusque-là. – elle produit l’amélioration de la planification qui repose sur deux piliers, les autorisations et le Conseil supérieur des établissements et services sociaux et médico-sociaux couplé à des schémas d’organisation. – Elle devrait permettre une meilleure coordination des décideurs et des acteurs (analyse concertée des besoins, des conventions, des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens…) La loi du 11 février 2005 introduit la prestation de compensation du handicap (PCH), amenée à remplacer progressivement l’allocation compensatrice tierce-personne (ACTP). La loi du 26 juillet 2005 dite loi Borloo détermine deux modes d’intervention. 1) Le mode prestataire : l’utilisateur fait appel à un organisme qu’il paye en contrepartie d’un service. Ce mode d’intervention est principalement assuré par les structures associatives à but non lucratif et les entreprises privées à but lucratif. 2) Le mode mandataire et l’emploi direct ou gré à gré : l’utilisateur est l’employeur du salarié intervenant à son domicile. Il fait appel à un organisme- le service mandataire- pour l’aider à assurer sa fonction d’employeur : le service mandataire assure les formalités administratives relatives à l’emploi du salarié et à la gestion de son contrat de travail.

© La vie en rose Proudly Powered by WordPress. Theme Untitled I Designed by Ruby Entries (RSS) and Comments (RSS).