La vie en rose

Si vous êtes un lecteur assidu de ce blog, vous avez dû remarquer que, de manière générale, je suis dans l’ensemble le libre marché. Pourtant, je peux en identifier les limites. La semaine dernière, par exemple, on m’a ainsi suivi un séminaire à Oslo où j’ai vu comment certains le plaidaient becs et ongles. Parce que le libre marché trouve à mon sens une limite avec la tragédie des biens communs. Si vous ne connaissez pas ce concept, le mieux est de prendre ici un exemple. Quand unfabricant se penche sur ses comptes, il ne s’intéresse qu’à ses recettes et dépenses. Chaque fabricant néglige malgré tout d’estimer les frais qu’elle apporte à tous les autres pêcheurs : le danger de la surexploitation, qui amène parfois à l’extinction de certaines espèces de poissons. Seulement, le coût concret pour l’ensemble de la société est en fait plus important que les coûts personnels par pêcheur. Quand chaque fabricant s’intéresse seulement à sa propre pêche, il méconnaît le coût réel pour l’ensemble de la population. Cette négligence fait que la pollution dépasse le degré socialement convenable, parce que les entreprises respectent leurs propres intérêts, quitte à piétiner ceux de la société. Pour faire simple, la somme des choix individuels ne mène plus à un résultat socialement idéal. C’est là un cas typique où le libre marché trouve sa limite. Seule une ingérence des autorités est apte à mettre en oeuvre une solution. Car les entreprises individuelles, les consommateurs, et parfois des pays tout entiers, ne se préoccupent pas des implications de leurs actions sur notre écosystème. Chaque acteur de l’industrie soitcoûte que coûte être sensibilisé au respect de l’intérêt général. Pour terminer, j’aimerais dire un mot sur ce colloque qui m’a permis de découvrir Oslo. La direction est passée par une nouvelle agence pour l’organiser, et l’organisation m’a pas mal bluffé. Voilà le site de cette agence, pour ceux que ça intéresse. Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture du site sur ce séminaire incentive à Oslo qui est très bien rédigé sur ce sujet.