Enfin, presque

Archive for juin, 2017

La Commission européenne doit dévoiler mercredi sa proposition détaillée d’un fonds pour financer la défense européenne, dans un contexte plus propice que jamais, marqué par le Brexit et les doutes sur l’engagement de l’allié américain. Le président de l’exécutif européen, Jean-Claude Juncker, entend doter l’UE d' »une autonomie stratégique » en matière de défense, par le biais notamment d’une politique industrielle commune, basée sur des financements faisant aujourd’hui défaut au secteur. Le fonds imaginé par Bruxelles, qui devra être approuvé par les Etats membres pour se concrétiser, aurait une partie consacrée à la recherche sur des nouvelles technologies. Une autre partie, abondée par les pays membres, servirait d’instrument financier pour l’achat groupé, et donc moins coûteux, d’équipements comme des drones ou des hélicoptères. La proposition doit être présentée mercredi après-midi, en même temps qu’un document de « réflexion » plus large sur l’avenir de la défense européenne à l’horizon 2025. – ‘Puissance douce’ – L’Europe « doit prendre en charge sa propre sécurité » car « être une +puissance douce+ (« soft power » en anglais) ne suffit plus, lorsque la force peut prévaloir sur le droit », prévenait début mars la Commission européenne, dans son « Livre Blanc » sur l’avenir de l’UE à 27. Le départ programmé du Royaume-Uni, qui a toujours été hostile à toute idée d’intégration en matière de défense au niveau européen, constitue à ce titre une opportunité, soulignent des diplomates européens. Le flou des engagements de l’allié américain peut également avoir un rôle de catalyseur, comme l’a illustré la chancelière allemande Angela Merkel en appelant les Européens à « prendre leur destin en main ». Donald Trump demande aux Européens de dépenser plus en matière de défense et il s’est gardé fin mai de confirmer qu’il soutenait l' »article 5″ du traité fondateur de l’Otan, qui prévoit que les Alliés volent au secours d’un des leurs en cas d’agression extérieure. « Le message consistant à dire aux Européens qu’ils doivent se prendre en main n’est pas fondamentalement éloigné de ce que la France a toujours essayé de faire depuis des années », a récemment estimé la nouvelle ministre française des Armées, Sylvie Goulard. Il faut « essayer d’avoir un développement d’une capacité autonome, inscrite dans la coopération de l’Otan mais reposant sur des capacités européennes », a plaidé Mme Goulard. – ‘Tabous levés’ – « C’est un moment exceptionnel, des tabous ont été levés », estime un diplomate d’un Etat membre. Il « était impensable il y a quelques années d’avoir un consensus sur le principe d’autonomie stratégique européenne » ou d’évoquer « la possibilité de financer d’activités militaires à partir du budget européen », poursuit-il. Mais « la question centrale est surtout pour l’heure celle d’une insuffisance de financements », constate ce diplomate. Le « volet Recherche » du fonds proposé par la Commission vise à financer des recherches dans des domaines comme l’électronique, les logiciels cryptés ou encore la robotique. Une ébauche du projet européen, dévoilée fin 2016, envisageait un programme de recherche doté d’un budget annuel d’environ 500 millions d’euros après 2020. Le second volet du fonds offirait aux pays intéressés la possibilité d’acheter des équipements de manière groupée. Ils pourraient par exemple s’unir « pour investir dans la technologie des drones ou acheter des hélicoptères en grandes quantités afin de réduire les coûts ». « Ce volet devrait être capable de mobiliser environ 5 milliards d’euros par an », avait évalué fin 2016 l’exécutif européen, indiquant que « le manque de coopération entre Etats membres dans le domaine de la sécurité et de la défense a un coût annuel estimé entre 25 et 100 milliards d’euros ». Outre son projet de fonds, la Commission doit également présenter mercredi plusieurs scénarios possibles d’évolution de la défense européenne à l’horizon 2025. Ces scénarios seront plus ou moins ambitieux et nécessiteront une intégration européenne plus ou moins poussée. Il reviendra aux Etats membres de l’UE de clarifier leurs souhaits.

Il y a des choses auxquelles il vaudrait mieux ne pas goûter. Les portes du luxe, par exemple. il y a deux semaines, ma femme et moi avons séjourné pendant cinq nuits dans un hôtel formidable de Patagonie. C’était cinq étoiles avec tout le luxe nécessaire. Lit king size, baignoire deux places, climatisation, cuisine raffinée, j’en passe et des meilleures.Notre chambre était si bien isolée que nous aurions pu y vivre nus. C’était splendide. Et autant vous avertir : il y a quelque chose qu’il vaut mieux savoir : on s’y habitue vite, au fait de vivre comme un prince ! Le problème de ce type de séjour, c’est lorsque vient le moment de retrouver la réalité. De retour de cette virée romantique de rêve, l’on a donc retrouvé nos pénates. Les barquettes surgelées en guise de festin ; le nettoyage à revoir ; le service qui est lamentable, puisque lorsqu’on veut un bon petit plat, il faut se démerder soi-même. Bref, si l’escapade est plaisante, le retour est un retour de bâton. Alors qu’on était comblé de sa vie avant le voyage, voilà qu’on examine ce qu’on a avec dépit. Du coup, j’en viens à me poser une question : et si ce genre d’aperçu d’une autre vie ne fait pas plus de mal que de bien. Un voyage de luxe, c’est un peu comme prendre un rail de coke. On est bien quelques heures, mais juste après, tout paraît terne quand on n’en a plus. Ca revient en quelque sorte à montrer à un enfant une immense salle de jeux, pour lui dire : « Désolé petit, ce n’est pas pour toi ». Il y a quelque chose d’assez nuisible là-dedans. Je suis apparemment la seule personne à m’intéresser à cette question. Ma femme, elle, est déjà en train de se pencher sur les annonces pour notre prochain voyage. Je la soupçonne même de vouloir retourner à cet hôtel. Il est vrai que nous avons testaé beaucoup d’hôtels de luxe, et c’est définitivement l’un des plus beaux hôtels de Patagonie. Mais dormir en tente, ce n’est pas si mal, en fin de compte. Parce que là, on est heureux de retrouver le cocon familial à son retour. Pour plus d’informations, allez sur le site des plus beaux hôtels du monde et retrouvez toutes les informations: http://www.lesplusbeauxhotelsdumonde.com

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