Enfin, presque

“Vous êtes sur la liste noire des intellos parmi Emmanuel Todd, Alain Finkielkraut, Régis Debray, lui a lancé le présentateur Ali Baddou. Le président dit de vous : ‘Ils sont dans vieux schémas, ils regardent avec les yeux d’hier le monde d’hier. Ils n’aiment pas l’action politique mais vivent de son commentaire. Ils sont devenus des éditorialistes. Des esprits tristes englués dans l’invective permanente’. La réponse du philosophe libertaire n’a pas tardé. « Si on veut. Un président ne devrait pas dire ça. Si vraiment il était digne de ce nom, il serait au-dessus de tout ça », a répliqué Michel Onfray. « Ce n’est pas la première fois qu’il agresse comme ça, qu’il est un petit personnage narcissique, pas content quand on ne l’aime pas, nous disant que les grands noms sont Ricœur et Habermas ». Avant de préciser à propos des références philosophiques du chef de l’État : « Habermas est un ancien de la ‘Hitlerjugend’ et Ricœur, ancien pétainiste. Il faut faire attention quand on n’a pas le sens du symbole. Il faut faire attention à ses références ». « Ensemble, nous affrontons des critiques – pas si nombreuses – car nous avons bâti un média atypique, à contre-courant de la société du spectacle : Il n’impose pas, il propose. Il n’y a pas d’heure pour l’allumer. Il ne cherche pas à fabriquer du barnum, ni du décorum. ] explique Stéphane Simon le fondateur de TeleParis. Une conférence de Michel Onfray. De 2013 à fin 2015, le philosophe posséda un compte Twitter. Il réagissait à l’actualité, rapportant des faits qui le choquaient et qu’il nomme « Nouvelles du bas-empire », critiquant souvent Bernard-Henri Lévy et les politiques françaises. La Sagesse des abeilles. Première leçon de Démocrite est un spectacle scénique écrit par Michel Onfray et dirigé par Jean Lambert-wild, responsable de la Comédie de Caen, avec la musique de Jean-Luc Therminarias. Le spectacle a été créé le 23 avril 2012 au Théâtre des Cordes à Caen. La corruption des dirigeants ? Et les opposants achetés par le pouvoir ? Robert Bourgi. Il est assez bien placé pour le savoir. Car s’il règle les grandes affaires d’Etat, l’intermédiaire s’occupe aussi des petites affaires de la « famille », celles qui empoisonnent la vie. Un « cousin », un « frère » en détresse financière qui a besoin d’une rallonge car il n arrive plus à entretenir son « deuxième bureau » (sa maîtresse). Alors « Bob » intervient. Tour à tour « tonton », « grand-frère » ou « fiston », selon ses interlocuteurs, c’est un affectif rusé qui nage avec bonheur dans le paternalisme un peu désuet. Robert Bourgi déteste la « technostructure », les énarques froids et impersonnels. ], le puissant secrétaire général de l’Elysée. ], il s’est rangé aux côtés de « Nicolas » car il a estimé que celui-ci était le seul à pouvoir faire gagner son camp. Et le président est devenu son ami. Pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il tiré vers la lumière cet homme discret qui sentait le soufre ? Le président assume ses choix et « il a des couilles au cul ». Peut-être. Mais n’est-ce pas surtout pour que l’avocat use de sa faconde pour justifier le retour de l’Elysée à un réalisme prudent ? Comme toujours, sans discuter, Robert Bourgi exécute les ordres du « patron ». Tant pis pour les leçons de Foccart, et les risques de « coup de soleil ». MILLER, Perry, The life of the mind in America. ELLUL, Jacques, Le système technicien, Paris (Paris est une ville française, capitale de la France et le chef-lieu de la région d’Île-de-France. NOBLE, David F., The religion of technology. Pour les technologies fondées sur des percées scientifiques récentes on parle habituellement de haute technologie ou nouvelles technologies. IBM face à UNIVAC, par exemple). Être le premier procure des avantages mais aussi des risques importants. Reconnaissance envers le pionnier. Développement de l’humanité (satisfactions de ses besoins fondamentaux). Facilite la vie (La vie est le nom donné :). Les techniques sont jeunes et mal connues : il faut « essuyer des plâtres », entreprendre un effort d’information des clients potentiels. Les standards ne sont pas établis, ce qui peut obliger ensuite à de coûteuses reconversions pour mettre sa production en conformité. La journée fut une affaire d’extrémistes de droite et de gauche. Comme les médias et les politiciens ont abondamment usé de l’élément de langage « extrême-droite »et qu’on ne sait plus comment nommer la véritable extrême-droite on se met désormais à parler d’ULTRA-droite. La journée avait donc été une journée parisienne de violence à cause de « l’ultra-droite », elle-même pilotée par « l’extrême-droite », c’était donc encore un coup du Maréchal Pétain, BHL nous avait prévenus. Pour ma part je n’ai jamais eu confiance dans les chiffres donnés par le Ministère de l’Intérieur ou par les organisateurs de manifestations. Castaner ose tout, c’est d’ailleurs à ça qu’on le reconnaît. S’il avait pu dire qu’il y avait eu 130 personnes dans toute la France, et ce sur 27 ronds-points seulement, il l’aurait fait. Il y a mis les formes et donne un comptage à la dizaine près sans imaginer une seule seconde que pareil décompte prouve que le chiffre est faux. GiletsJaunes, beaucoup plus digne et massive que le pouvoir, et ses alliés, voudraient nous faire croire. Luc Ferry sur les Gilets Jaunes : « La dissolution de l’Assemblée est inévitable. De toute ma vie, je n’ai jamais vu un soutien de 84% à un mouvement. Certains estiment que j’ai changé d’avis, or j’ai toujours défendu celui qui, dans ce courant, œuvre dans ce sens. Cela fait longtemps que je demande qu’on se parle, qu’on s’entende. Il y a plein de personnes qui n’attendent que cette union. Michel Onfray décrie le parti socialiste qu’il ne considère plus comme la gauche depuis que François Mitterrand en 1983, avec le tournant de la rigueur, décida « la conversion au néolibéralisme ». ] et est favorable au nucléaire civil, à condition que son fonctionnement soit à ses yeux « une affaire républicaine ». L’étiquette de « libertaire », revendiquée à plusieurs reprises par Michel Onfray, a été contestée par les organisations et les militants du mouvement libertaire. Dans Le Monde libertaire no 1726, un article relate qu’au cours d’une conversation privée, Michel Onfray aurait suggéré au président Nicolas Sarkozy d’exhumer Camus de sa tombe de Lourmarin pour le transférer, en tant qu’écrivain national, au Panthéon. Onfray accepte la proposition de la maire UMP d’Aix-en-Provence Maryse Joissains de prendre en charge la réalisation d’une exposition consacrée à Albert Camus dans le cadre Marseille-Provence 2013 avant de se rétracter au bout de quelques semaines.

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