Enfin, presque

Il y a quelques semaines, c’est le cliché d’un chasseur américain, Bryan Kinsel Harlan, qui venait de tuer un markhor, animal emblématique du Pakistan, qui a fait polémique dans la presse locale. De son côté, le Huffington Post souligne que l’animal, une chèvre sauvage vivant dans la région de l’Himalaya, est inscrite comme « en danger » sur la liste rouge de l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Sur les réseaux sociaux, le cliché a fait polémique et les insultes se sont multipliées en direction du tireur. 110,000 – the highest ever – to kill a Markhor, Pakistan’s national animal. Au moment des faits, le chasseur aurait assuré auprès de son guide être « ravi de son trophée », soulignant qu’il s’agissait « d’un tir facile. » Le Washington Post précise que ses guides pakistanais croient savoir qu’il venait du Texas. Pourtant, comme le signale un second guide, l’état pakistanais autorise ce type de chasse, à hauteur de douze animaux par an et la chasse était donc légale. Tabarak Ullah, un chasseur professionnel qui a guidé Bryan Kinsel Harlan. Le sultanat d’Oman offre un voyage dépaysant au cœur de l’Arabie heureuse, à la recherche de l’arbre à encens du Dhofar et des ruines de la reine de Saba, près de Salalah, au nom chantant. Véritable anti Dubaï, Oman a banni les gratte-ciel de son paysage, et déploie mosquées et hôtels surgis d’un conte des mille et une nuits. Dans une région troublée, Oman est une destination sûre, authentique et préservée, où l’insécurité est inexistante. La montagne, le désert et la mer se sont réunis dans ce paradis des plongeurs et des randonneurs, qui vous emmène de surprises en surprises. On compare de nombreuses destinations aux contes des Mille et Une Nuits, appellation un peu trop facilement galvaudée. Pas au Sultanat d’Oman, où l’on s’attendrait presque à voir surgir un tapis volant et un génie de la lampe ! Dans l’oasis Wadi Bani Khalid, lorsque les températures flirtent avec les 40 °C, rien de tel que de se rafraichir dans les sources turquoises et délicieuses, dans un décor de rêve. Le soir, aucune pollution lumineuse ne vient cacher les myriades d’étoiles, que l’on admire depuis son luxueux campement dans le désert, au pied des hautes dunes de sables du Wahiba Sands. Les amateurs de culture seront ravis de visiter les villages fortifiés en pisé, les forteresses de montagne, les forts portugais de Mascate et les ruines de la civilisation de la reine de Saba du côté de Salalah. A Mascate, après avoir rendu visite à l’impressionnante mosquée du sultan Qaboos, on ira écouter un air d’opéra au Royal Opera House Muscat.

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